Litige foncier à Ngnith : Les populations des 47 villages de la réserve du Djaël ont encore marché pour réclamer leurs terres.

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Le torchon brûle toujours entre les populations des 47 villages du Djaël et  les responsables de l’entreprise agro-industrielle installée dans la zone de Ngnith depuis maintenant plusieurs années. La décision de l’attribution de 20 000 ha  par l’État à cette entreprise est toujours contestée par ces populations éleveurs. Ces dernières,  très en colère contre les pouvoirs publics, continuent de réclamer la rétrocession de leurs terres.

Regroupées derrière leurs responsables, elles se sont données rendez-vous au niveau de la commune de Ngnith pour organiser une marche de protestation et afficher leur ferme volonté de continuer la lutte pour que leur terres leur soient restituées. Tous les chefs de village de ces 47 localités impactées par le projet, parmi lesquelles on peut citer Kaddu Ndeff, Ndiorno, Ndiourki, Wouro Diali, Gnilling pour ne citer que ceux-là, sont plus que jamais déterminés à poursuivre le combat.

Gorgui Sow Seyfour Sarr et leurs autres camarades de ces villages peulhs demandent au président Macky Sall de  leur restituer ces terres qui, depuis qu’elles ont été mises à la disposition de ces agro industriels étrangers, n’ont apporté que  malheur et pauvreté pour eux, pour leurs enfants et leurs femmes, mais aussi pour leur cheptel.

Que ce soit Senhuile ou tout autre entreprise étrangère qui aurait pris la relève après l’échec reconnu des premiers producteurs italiens qui se sont lancés dans l’aventure, toutes ont échoué  car le projet n’a rien changé ni apporté comme avancées notoires pour les populations du Djaël.

Une situation qui, selon eux, doit pousser les autorités gouvernementales à méditer sur cette affaire et prendre la décision de leur restituer leurs terres pour que la paix puisse revenir définitivement dans cette zone. Un mémorandum a été remis par les  responsables du collectif a l’adjoint au maire.

Ndar Info | 22 Janvier 2019

Tension foncière : les démons de la contestation ressurgissent dans le NDIAEL (vidéo)

​La mutation de SENHUILE devenue désormais «  Ferme de la Téranga » n’enterre pas les accusations de spoliation de terres qui poursuivent cette entreprise installée dans la zone du NDIAEL.Les populations des 47 villages riverains ont marché, mardi, pour exiger de manière définitive la mise à la disposition de leurs terres.

Excédées notamment par l’incapacité du maire de GHITH Adama SARR à gérer le dossier, les populations s’adressent au président Macky SALL à qui ils ont donné une échéance.  « Si, d’ici la présidentielle, aucune mesure n’est prise pour nous mettre dans nos droits, nous prendrons nos responsabilités », a averti un manifestant. Les ruraux renseignent que les parcours du bétail obstrué, les barbelés dressés sur les sillages blessent les troupeaux.

Au terme de la marche, ils ont remis un mémorandum à un adjoint au maire de la Commune.